Ratanakiri - Perle du Cambodge

Province peu peuplée mais à la beauté brute, Ratanakiri est un joyau naturel parsemé de villages ethniques. Destination hors des sentiers battus, elle se découvre idéalement à pied, pour une immersion totale au plus proche d’un Cambodge authentique et sauvage.

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Où se situe la Province de Ratanakiri

Souvent comparée à un Far West khmer, elle est l’une des zones les plus naturelles et les plus reculées du Cambodge. Destination hors des sentiers battus, elle comble les voyageurs en quête d’aventures et de randonnée hors du commun.

Située sur les Hauts-Plateaux Nord-Est du Cambodge, la Province de Ratanakiri est à environ 630 km de Phnom Penh. Elle est bordée par les frontières avec le Vietnam à l’Est et le Laos au Nord. Steung Treng est à l'Ouest, tandis que Mondul Kiri débute au Sud de la Province. Province aux habitations clairsemées, elle est cependant parsemée de pittoresques villages ethniques – une vingtaine de communautés locales étant présentes dans ce superbe écrin naturel. La région est réputée pour ses pierres précieuses.

Se rendre dans la région de Ratanakiri

Le plus simple est de partir de Stung Treng et de là, de suivre la route nationale n° 7. Vous prendrez très certainement un taxi local pour faire les 5 à 7 heures de trajet (selon la saison) jusqu’à Ratanakiri. Si, lors de la préparation de votre circuit au Cambodge, vous hésitez sur l’itinéraire à suivre ou le moyen de transport à prendre, nous recommandons de demander conseil auprès d’une agence francophone spécialiste du Cambodge.

Quand se rendre dans la Province de Ratanakiri

Il est fortement déconseillé de s’y rendre pendant la saison des pluies (de juin à septembre), car la météo rend les déplacements compliqués, voire dangereux pour cause de chaussées glissantes sous une pluie diluvienne. Par contre, de novembre à mars, c’est la meilleure période pour profiter de cette splendide région et des découvertes qu’elle propose.

Court aperçu historique

Ratanakiri est formé de deux mots khmers : Ratana - « perle » et Kiri - « montagne ». Ratanah Kiri signifie donc "montagne de pierres précieuses". La Province a été créée en 1960, sous le règne du roi Norodom Sihanouk. Auparavant, ces terres perdues ont été sous des dominations diverses et successives : l’Annam, le Champa et l’empire khmer ont ouvert les hostilités, suivi au 17ème par un prince laotien puis par le Siam courant du 19ème. Sans oublier sa soumission au protectorat français de 1893 jusqu’en 1953. Les Vietnamiens en ont fait leurs pâturages à la fin des années 1960, jusqu’à ce que les Américains les repoussent de l’autre côté de la frontière, fin 1969 – début 1970. C’est à cette période que Lumphat  - en ruines - cède son titre de capitale à Banlung.

Aujourd’hui nettement plus calme, la région de Ratanakiri abrite plus de 200 villages ethniques, dont une majorité appartient à la tribu khmère Loue. En fait, les membres de cette communauté ont été les premiers habitants de la région, se répartissant en 8 sous-groupes de minorités ethniques, comme les Tampuan, les Jaraï, les Kreung, les Bru…
Ratanakiri figure parmi les régions les moins développées du Cambodge.

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Quoi voir et quoi faire dans le Ratanakiri

Note préalable : bien que l’écotourisme ait fait une entrée réussie sur son territoire, la Province de Ratanakiri reste encore une région à l’écart, un peu oubliée des dieux et des hommes. Pour votre confort et votre sécurité, nous vous conseillons de préparer votre séjour avec l’aide d’une agence de voyage sur-mesure.

Réputée pour ses forêts denses et ses cascades, la province est une destination de treks et de randos, à découvrir à pied ou en vélo, voire en scooter. Sauvage et authentique, la beauté brute de la Terre aux Mille Cascades pousse à se déconnecter du monde et à se recentrer sur soi.

La randonnée

Très certainement le meilleur moyen pour s’immerger dans les forêts vierges, traverser les villages ethniques et rencontrer les locaux et d’ailleurs, pourquoi pas en profiter pour dormir chez l’habitant. Dans ces paysages atypiques et semblant être comme aux premiers jours du monde, il est conseillé de se faire accompagner par un guide local. Ce dernier vous facilitera les échanges avec les ethnies sur place, des moments toujours très forts en émotions.

Les villages ethniques

Nous l’avons mentionné plus haut, le territoire est peu peuplé. Seule une douzaine d’ethnies proto-indochinoises se sont établies ici : Braos, Préou, Krouengs, Kachak, Jaraï, Kaco…Très reculés et complètement à l’écart de la vie citadine, les villages vivent à leur propre rythme, selon les us et coutumes de chaque tribu. S’ils sont tous animistes, les membres de chaque communauté ont leurs spécificités. Ainsi, à environ 35 km au nord de Ban Lung se trouve le village Ven Sai, d’ethnie chinoise Hakhe ainsi que le village Koh Teak, connu pour ses tombeaux ornés de totems en bois. Les Jarai sont également réputés pour leur art funéraire. Vous reconnaitrez un village Kroeung à ses maisons de célibataires : de petites cabanes sur pilotis que le père construit pour sa fille quand elle est en âge de se marier. Vous en verrez par exemple tout à l’est de la province, du côté de Andong Meas.

lac_yeak-lomLe lac Yeak Lom

Situé à 5 km de Banlung, ce site volcanique fait figure de star de la Province ! Un incontournable âgé de plus 700 000 ans, aux eaux remarquablement claires. Caché au cœur d’une forêt luxuriante, ses berges accueillent 5 villages ethniques des tribus Tampuen, Lon, Lapoe, Sil, Chree et Phnom. A la fois destination et point de départ pour d’autres randonnées, les randonneurs apprécieront ici de se rafraîchir dans les eaux translucides, découvrir les cascades alentours en s’aventurant dans la forêt ou certains en profiteront pour en apprendre davantage sur l’artisanat local en visitant le petit musée qui lui consacré.

La cascade Cha Ong

Prenant sa source dans la montagne Phnom Svay, la cascade Cha Ong se jette d’une hauteur de 20 mètres. Elle est particulièrement spectaculaire pendant la saison des pluies. A ses pieds – ou presque - une belle piscine naturelle aux eaux turquoise invite à la baignade dans un décor dépaysant.

Le Parc national de Virachey

Cree en 1993, c’est tout simplement le plus grand parc national du pays. Caché dans la forêt dense du Ratanakiri, il offre quelques sentiers de randos captivants et guidés - d’une durée allant de 1 à plusieurs jours - à la découverte de la richesse de la faune et de la flore locales. D’une superficie de 3 325 km2, il s’étend entre les provinces de Ratanakiri et de Stung Treng. Virachey abrite également quelques petits groupes de minorités ethniques, notamment Brau et Kavet. Possibilité de camping sur place.

La ville de Banlung, son marché et ses cascades

La Ville Rouge est le point de départ et d’arrivée de tout séjour dans le Ratanakiri. Son attrait principal réside dans son pittoresque marché ethnique qui réunit, tôt chaque matin, les Kroeung, Tompuon, Jaraï… venant des villages alentours. Si la ville en elle-même n’a guère d’autres attractions, ses environs sont réputés pour ses 3 trois chutes d’eau, en particulier celle de Kachang (les deux autres étant Katieng et Ou Sean Lair). Située à quelques kilomètres au sud-ouest de Banlung, on y accède par un petit pont de bois, lequel offre une vue spectaculaire sur la cascade. Vous aurez rencontré en cours de route les minorités ethniques Tompuon, avant de vous baigner dans les eaux rafraichissantes frangées d’hévéas et de plants de caféiers.

Région atypique et attachante, la Province recèle encore bien des trésors, que nous vous laissons découvrir par vous-même lors de votre prochain séjour au Cambodge !

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